Savoir se servir des différents outils nécessaires à la conception de notre socle connecté

Ce projet comporte plusieurs contraintes technologiques :

  1. Savoir collecter des données astronomiques sur Stellarium
  2. Savoir coder sur Scratch
  3. Savoir programmer un système lego Mind Storm
  4. Savoir construire une table équatoriale en connaissance de cause.

Les élèves ont commencé à s’initier à Stellarium en classe . J’ai tout d’abord laissé à disposition l’application, sur les 5 PC présents,  lors de temps d’autonomie.

Les enfants ont cliqué avec joie au hasard pour faire apparaître étoiles et planètes et dessins des constellations. Ils ont laissé de côté  les données numériques très complexes et nombreuses .

Pour les y intéresser, je leur ai proposé un jeu sérieux  sous la forme d’un Genially projeté en classe et de missions distribuées à des » clans » dans des enveloppes. (La 4ème diapositive est un peu « bricolée », le tableau de bord bouge . C’est en cliquant sur une petite flèche orange en bas à droite que l’on actionne le son. )

Répartis en famille de quatre à cinq individus d’extraterrestres, ils ont du, en tant que passagers de l’Enterprise (bien connu des fans de Star Trek ) , apprendre à se repérer en observant des constellations bien précises.

La première mission consistait à identifier les formes de polygones dont sont faites certaines constellations (merci les dossiers Hachette,  Les sciences appliquées aux mathématiques en cycle 3).

La deuxième mission concernait les dessins précis et les origines de constellations célèbres (merci les cahiers CNRS juniors). Ils ont découvert que les constellations sont internationales. Celle du cygne raconte une légende chinoise, la grande et la petite ourse ont au moins trois histoires d’origine différentes qui parlent d’elles sous différents aspects.

La troisième mission les menaient directement au coeur de Stellarium : ils devaient repérer et donner les coordonnées équatoriales de leurs constellations. Ils ont été fasciné par ces découvertes . J’avais projeté en grand Stellarium et ils se sentaient de fait « plongés dans l’espace ». Ils ont été nombreux à toucher le tableau blanc transformé en Univers quadrillé. Ils ont compris la notion de latitude et de longitude que l’on retrouve sur les planisphères.

 

                        

En ce qui concerne Scratch, j’ai plusieurs ouvrages, mais j’ai eu la chance de trouver sur notre E.N.T Beneyluschool la présentation de fiches vraiment bien adaptées pour apprendre à l’utiliser . Elles sont ludiques, simples  et formatrices:

https://scratch.mit.edu/studios/3911862/

Totalement novice au sujet de la table équatoriale, j’ai cherché des informations sur internet, mais sans  manipulation…et c’est là que Michel Marchand, mentor chez les Savanturiers de l’univers, m’a proposé son aide salvatrice. Nous avons la chance de cotoyer des mentors motivés dans les différents domaines de recherches  et toujours partants pour transmettre . Quelle chance !

Il m’a expliqué pendant à peu près une heure trente le fonctionnement d’une table équatoriale avec une maquette qu’il a fabriquée pour l’occasion , et avec le pied articulé de sa lunette astronomique . Il m’a prêté ce prototype pour me permettre d’illustrer mon propos en sciences et technologie auprès de mes élèves, ce que je vais faire demain. Je lui dois beaucoup et je le remercie vivement !